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Bonjour amis pêcheurs, l’heure est grave. L’ état d’urgence est déclaré car la nation des surfcasteurs est en péril. Monsieur Hollande il est temps de réagir, il en va du bien être de la communauté des pêcheurs Méditerranéens ! Bon je ne connais pas personnellement monsieur Hollande, mais je connais très bien monsieur Landes (David) qui ne boit que de l’eau (avec son pastis), c’est un début!
Comme vous l’aurez compris, c’est dans un état d’inquiétude que je vous fais mon compte-rendu de ma sortie hebdomadaire de surfcasting.
Hier soir, le 08 juillet 2013, à 19h00 après une dure journée de labeur nous avons décidé avec David et JC d’aller se faire une session de surfcasting entre Villeneuve-lès-Maguelone et Frontignan-Plage. Cela fait quelques jours que la chaleur est omniprésente et que la mer se réchauffe. A notre arrivée aux Aresquiers, du côté de la colonie pour ceux qui connaissent, il n’y a pas un chat, l’eau est chaude, il n’y a pas de filets et le vent est quasi nul du coup on immortalise notre joie en brandissant nos cannes.
Nous montons 3 cannes chacun avec des montages coulissants traditionnels et des empiles fixes avec trainard. Pour le bas de ligne se sera du fluorocarbone allant du 18 centièmes pour le vers de sable à du 28 centièmes pour le couteau entier d’une longueur minimum de 2m50. A notre disposition la panoplie complète d’appâts bien frais de chez Lunel Pêche pour taquiner la dorade royale. Plutôt que de tous vous les citer, je vous ai pris une belle photo, cherchez l’erreur!
Nous calons donc tous nos types d’appâts à des distances différentes histoire de sonder littéralement notre zone de pêche.
20h30 : c’est l’heure de notre repas tiré du sac au bord de la mer en observant le soleil disparaitre lentement derrière la Gardiole. C’est le pied…
Maintenant il ne maque plus que le poisson se manifeste car c’est le calme plat. La nuit tombée, le vent tourne à l’Est et un courant plus puissant se forme ce qui pourrait nous permettre d’éviter le capot car en général les changements de temps sont propices à la pêche. Mais rien n’y fait, que se soient les vers de sables, les vers de chalut, les américains, les mourons, les couteaux ou les crabes verts, toujours pas la moindre touche de la soirée. Cela en devient déprimant! Le clou du spectacle c’est que sur les coups de minuit une averse vient nous raisonner et mettre un terme à notre obstination : il est temps de rentrer à la maison, on ne fera pas un poisson ce soir.
Cette sortie résume à elle seule la faible présence de poissons sur nos côtes depuis la fin du mois de mai. Ou sont les dorades? Telle est la question. Je sais de source sure que dans notre secteur il s’en fait dans l’étang (des pièces de 600 à 800g). Mais bon quand on est passionné de surfcasting on a du mal à se détourner vers un étang. Il me reste aussi la solution d'aller dans la pisciculture qui se trouve à 500m de chez moi histoire de renouer avec les sensations d'un poisson au bout de la canne à pêche!!!
Allez je relativise et je vais me mater tous les épisodes du dessin animé mythique qui a bercé mon enfance « Paul le pêcheur » pour me redonner un coup de boost… En espérant que la prochaine sortie soit la bonne : la rencontre avec une dorade du troisième type!!!
Comme dirait Baudelaire : « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »