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Bonjour les mordus de surfcasting.
Le 12 avril 2014 le blog Dorade Surfcasting fêtera ses un an et je voulais vous faire plaisir car vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre. Après moulte réflexion je me suis dit qu’il serait pas mal que je fasse un article sur un appât qui est peu utilisé voir méconnu des pêcheurs en bord de mer à tort. Comme le titre l’indique il s’agit de la coque rouge. Utilisée à bon escient elle peut s’avérer redoutable, de plus en général elle sélectionne de beaux spécimens.
La coque rouge est un coquillage bivalve que l’on trouve près du bord sur nos côtes Méditerranéenne. Qui n’a pas vu en se promenant sur la plage une carcasse de coque rouge ?
Sa particularité est que cette coque a une langue rouge écarlate qui est très voyante dans l’eau. Vous l’aurez bien compris cette langue rouge va vous permettre d’attirer l’attention des poissons naviguant dans les alentours. A cela il faut ajouter son odeur spécifique très iodée qui aiguisera l’appétit des poiscailles du secteur. Beaucoup en ont entendu parler mais peu l’utilisent. Pourquoi ? A mon avis tout simplement parce que ce n’est pas un appât commun que l’on trouve à tous les coins de rue.
Pour trouver cet appât vous avez trois possibilités :
-La première est de connaître un bon détaillant qui a régulièrement des coques rouges.
-La deuxième est de sillonner les plages après un bon coup de mer. Avec un peu de chance vous tomberez nez à nez sur un rejet de la mer qui vous permettra de remplir votre congélateur. En effet cet appât est génial car il fonctionne autant frais que congelé.
- La troisième est de sortir votre masque et votre tuba lorsque la mer est calme et d’aller récolter ses belles coques à la main. Pour information la coque rouge aime les plages sablonneuses et se trouve en abondance sur des faibles profondeurs donc pas besoin d’être un Jacques Mayol… Sillonnez les bancs de sables, vous trouverez votre bonheur. Quand j’ai le temps je vais les faire moi-même et comme vous le verrez ci-dessous en 2 heures de temps je ramasse de quoi pêcher pour un moment. Les coques rouges se trouvant sur les mêmes bancs de sable que les couteaux j’en profite pour me ravitailler en petit couteau de mer pour aller débusquer une belle royale.
Maintenant que vous savez vous procurer des coques rouges, il faut savoir quand l’utiliser ? En fait c’est logique. Les coques vivent à environ une dizaine de centimètres sous le sable et filtrent l’eau pour se nourrir des nutriments environnants. Lors des coups de mer elles se retrouvent désensablées, donc à la portée des poissons du coin qui vont pouvoir la manger sans efforts car sa coque très résistante va finir par s’ouvrir ou se casser sous la pression des vagues.
Donc vous obtiendrez des meilleurs résultats pendant et juste après les coups de mer. Personnellement j’ai déjà capturé par ordre d’importance des loups, des sars, des congres et même des dorades royales grâce à la coque rouge.
L’eschage a lui aussi son importance car le poisson est attiré par la couleur rouge et l’odeur de cet appât mais bizarrement il mordra en premier sur la partie blanche. Sur la série de photos suivantes vous verrez ma façon de l’escher sur une aiguille à vers (photo 1), de la ligaturer tel un rôti avec du fil élastique blanc (photo 2) et de l’escher sur l’hameçon avec la partie blanche du côté piquant de l’hameçon (photo 3).
Un autre avantage de cet appât est qu’il tient longtemps, qu’il résiste bien à la vermine et qu’il peut vous permettre de capturer plusieurs poissons avec une coque. La petite astuce est de rajouter un bout de couteau décortiqué, de bibi ou de lamelle de seiche lorsque le blanc de la coque a été mangé. En général la langue rouge est toujours épargnée
Voilà je pense avoir fait le tour de cet appât peu couteux qui je l’avoue est difficile à se procurer mais qui fera votre bonheur désormais j’en suis certain.
Vive la mer, vive la pêche en mer, vive le surfcasting.